Le niveau de prévalence du VIH dans la population générale est de 1,2% en 2017. Cependant, la prévalence dans les zones urbaines est plus élevée comparée à la prévalence nationale. Aussi, les départements du Mono (2,5%), du Couffo (2,8%) et du Littoral (2,2%) ont une prévalence supérieure au taux national. La tranche de 30 à 34 ans représente celle où la prévalence est plus élevée (2,4% femmes et 1,6% hommes). Les core group notamment les travailleurs de sexe (20,9%), les Hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (12,6%), les UDI (6,7%), les routiers (3,2%), les personnes privées de liberté (PPL) (2,9%) constituent des réservoirs importants du virus du sida.
Promotion de la planification familiale
Le Bénin enregistre des taux élevés de mortalité maternelle (391 pour cent mille naissances vivantes), de mortalité néonatale (30‰), de mortalité infantile, infanto-juvénile et juvénile respectivement 55‰ , 96‰ et 44‰. La fécondité est précoce puisque 21% des filles de moins de 20 ans ont déjà eu au moins une naissance vivante. Dans le même temps, la prévalence contraceptive moderne est 12% pour les femmes de 15 à 49 ans vivant en union (EDS 2017). Chez les femmes non en union mais sexuellement actives, elle est de 24,4%. Selon l’EDS 2017, la répartition des utilisatrices de méthodes modernes de contraception est pour les femmes en union, de 5% pour l’Implants, 2% pour les Injectables, 2% pour le DIU, 2% pour les Pilules et 1% pour les autres. En ce qui concerne les femmes non en union, ces proportions sont plus élevées et sont de 7% pour les implants, 3% pour les injectables et 11% pour les préservatifs. Cette faible prévalence contraceptive contraste avec un taux élevé de besoin non satisfait estimé à 32,3%. Bien que le niveau d’utilisation de la contraception est positivement associé au niveau d’instruction (23,2% des femmes ayant un niveau secondaire utilisent une méthode contraceptive moderne contre 10,8% de celles qui sont sans instruction), plus de 94,4% des hommes et 94,2% des femmes connaissent au moins une méthode moderne de contraception. Parmi les raisons qui justifient les besoins non satisfaits, on pourrait citer la non disponibilité et la faible qualité des services, la non implication des hommes dans la planification familiale, les croyances sociales mais également les rumeurs et la peur des effets secondaires.
L’objectif fondamental de l’ABMS est de mettre en œuvre un programme de Santé sexuelle et Reproductive (SSR) et de lutte contre les IST/VIH/SIDA et d’assurer l’intégration et la qualité des services de santé offerts aux populations par ce programme. Pour y arriver, l’ABMS développe des campagnes de dépistage, d’offres de services contraceptifs et de dépistage des IST/VIH/Sida, du cancer du Col de l’Utérus avec la clinique mobile. Elle a également développé un réseau de franchise pour garantir des soins appropriés aux clients qui fréquentent les cliniques et centres de santé partenaires et pour les y attirer.
Il devient donc nécessaire pour le programme de développer et de gérer l’aspect prestation de ces services en veillant à ce que la renommée des marques de franchise notamment pour ce qui concerne la qualité, soit protégée.
Etude quantitative
ACT WATCH
En 2012, l’USAID/Bénin a sollicité l’assistance du projet WASHplus pour mener des activités relatives à l’amélioration des pratiques d’hygiène des ménages vivant dans les quartiers périurbains les plus pauvres situés sur la zone littorale du Bénin. Lire la suite
L’objectif de la gestion des cas de paludisme au Bénin est de s’assurer que 100 pour cent de tous les cas de fièvre fassent l’objet d’un diagnostic parasitologique, par microscopie ou test de diagnostic rapide (TDR), suivi d’un traitement approprié. Lire la suite